D’abord, c’est un symbole reconnu mondialement. La canne blanche permet à la personne handicapée visuelle de s’identifier comme étant une personne ayant un trouble de la vision. Elle lui permet aussi de détecter les obstacles qu’ils pourraient y avoir sur son chemin rendant ainsi ses déplacements plus sécuritaires.
Pour la personne handicapée visuelle qui a un trouble d’équilibre, l’utilisation d’une canne de support de couleur blanche lui permet d’avertir la population qu’elle ne voit pas bien.
Comme vous pouvez le retrouver dans la section Divers termes utilisés, ça dépend des programmes ou des organisations. Quant à nous, l’APHV-BSL, quand on parle de personnes handicapées visuelles, on parle des gens qui ont une perte de vision qui ne peut pas être corrigée par des lunettes ou des lentilles ni par une chirurgie.
L’Institut de la statistique du Québec, selon ses données de 2011, estime qu’il y a 304 400 personnes handicapées visuelles au Québec, dont 9 305 personnes dans le Bas-Saint-Laurent.
L’OPHQ estime, à partir des chiffres de l’Institut de la statistique du Québec de 1998, que l’origine de la déficience visuelle au Québec proviendrait :
Non, elles n’ont pas de sixième sens. Quand elles perdent la vue, elles doivent apprendre à utiliser davantage les autres sens. Pour certaines d’entre elles, cela peut être évident, mais pour d’autre, il en est autrement. Plusieurs facteurs entre en ligne de compte dont l’âge et la santé globale ainsi que les services de réadaptation dont elles peuvent bénéficier.
Non, le braille est un des moyens de communication qui exigent un long apprentissage et une pratique régulière pour maintenir une utilisation agréable et efficace. Toutefois, certaines personnes utilisent le braille d’appoint, c’est-à-dire une utilisation qui permet d’identifier des objets sans toutefois lire de longs textes, ce qui est moins exigeant et qui peut être pratique dans le quotidien.
Plusieurs personnes utilisent des appareils qui grossissent les caractères ou des synthèses vocales. Certaines utilisent plusieurs de ces outils de communication selon les tâches à effectuer.
Oui, la personne handicapée visuelle peut vivre seule lorsque son milieu de vie a été adapté pour répondre à ses besoins.
Bien sûr, il est possible pour la personne handicapée visuelle de se baigner, de faire du tandem avec un ami, de danser, de lire, d’écouter de la musique ou la télévision, d’aller sur internet, d’aller au cinéma, etc. Pour certaines activités, il faut des adaptations ou du matériel spécialisé comme des ballons sonores, des jeux de cartes en gros caractères ou en braille ainsi que des logiciels de grossissement de caractères ou de synthèse vocale. Bref, il est possible d’occuper agréablement ces loisirs même lorsqu’on vit avec un handicap visuel.
Oui, plusieurs moyens d’adaptation permettent à de nombreuses personnes handicapées visuelles de travailler. Celles-ci peuvent aussi faire appels à des programmes sociaux et à des organismes spécialisés d’aide à l’emploi.