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Activités de groupe

Déjeuner causerie
Par Jessica Canuel-Deschênes

Le 10 septembre dernier était la journée mondiale de la prévention du suicide. Pour l’occasion, nous avons trouvé opportun de parler de ce sujet lors du déjeuner causerie. C’est en écoutant le témoignage de Gino Soucy, participant à nos rencontres de groupe et aussi membre de notre conseil d’administration, que nous avons abordé le sujet. On estimerait à 1 100 le nombre de décès par suicide chaque année au Québec. C’est pourquoi nous devons tous être des acteurs dans la prévention du suicide. Comment? En aidant nos proches et en restant vigilant à leur appel à l’aide, mais aussi en connaissant les ressources d’aide pour faire face au suicide. Depuis quelques années, le service Info santé dispose d’un service Info social; des consultations téléphoniques où des travailleurs sociaux qualifiés sont là pour vous écouter, que ce soit pour vous ou pour un de vos proches. Ce service est confidentiel et est là pour vous aider à faire le point lors d’une situation difficile. Vous pouvez joindre le service Info Social en composant le 811 et choisir l’option Info social en appuyant sur le 2.

Si vous ou l’un de vos proches est en détresse, vous pouvez appeler sans frais, et ce, partout au Québec le 1-866-277-3553, par ce numéro vous serez directement en lien avec le Centre de prévention du suicide de votre région, où des intervenants au bout du fil sont formés pour vous venir en aide. Les services sont disponibles 24 h sur 24, et ce, 7 jours sur 7. Les centres de prévention du suicide viennent en aide à toutes personnes suicidaires, ses proches ou même pour les personnes endeuillées à la suite d’un suicide.

En octobre, nous avons eu le plaisir de recevoir madame Monique Bélanger. Certains ont certainement déjà entendu son nom, car c’est elle qui écrit la rubrique « Sur la trace de nos ancêtres » dans notre journal. Pour l’occasion, madame Bélanger est venue nous parler de la généalogie. Il existe deux types de généalogie; l’ascendante et la descendante. L’ascendante consiste à partir d’une personne et à remonter dans les années afin de trouver ses ancêtres. Le nombre d’ancêtres serait multiplié par deux à chaque génération. La descendante, quant à elle se fait à partir d’un ancêtre en particulier et consiste à revenir jusqu’au présent pour établir toute sa descendance. Madame Bélanger nous encourage à garder nos photos et les articles de journaux parlant des membres de notre famille. Avec ces souvenirs, il est possible de retracer bien des informations importantes pour la généalogie. Pour ceux et celles qui seraient intéressés à en savoir davantage sur la généalogie, madame Bélanger nous mentionne qu’il existe un centre de généalogie à la bibliothèque Lisette Morin. De plus, plusieurs sites Internet sont maintenant à notre disposition pour faire des recherches. Comme par exemple, le centre de généalogie d’Amérique au www.genealogie.org. Madame Bélanger rêve de publier sur le sujet, nous espérons un jour voir son nom sur une couverture de livre!

Pour le mois de novembre, tout comme dans les autres MRC, les participants de Rimouski ont pu entendre le témoignage plutôt enrichissant de Jimmy Turgeon Carrier, jeune homme handicapé visuel. Aux prises avec une rétinite pigmentaire depuis son jeune âge, Jimmy a toujours été un garçon qui fonce dans la vie. Sa perte de vision dégénérative l’a forcé à s’adapter au fil des années et il a décidé de mordre dans la vie et de surmonter les barrières que son handicap lui a créées. Passionné de sport et de cuisine, Jimmy mord à pleines dents dans la vie. Depuis le début du Cégep, Jimmy utilisait la canne blanche. C’est en écoutant l’émission 21 jours, où une personne voyante se mettait dans la peau d’un aveugle, que Jimmy a eu le déclic pour faire une demande pour un chien guide. Il faut dire qu’il a toujours été un amoureux des animaux. Après de lourdes démarches et de nombreux formulaires, il a su que sa demande était acceptée. Il a dû aller passer quelques semaines au refuge pour faire de multiples entraînements pour enfin se voir attribuer son chien « Mat » à l’automne 2015. Un meilleur ami qui lui donne de l’autonomie et plus de fluidité dans ses déplacements. Jimmy a aussi eu la chance de réaliser un de ses rêves l’été passé. Il a pu conduire une voiture en participant au Défi-Vision organisé par Mira; c’est une course automobile pour les non-voyants. Tous les participants réalisent la course avec un bandeau sur les yeux afin que tout le monde ait les mêmes limitations visuelles. C’est avec l’aide d’un co-pilote qui donne des instructions que les participants tentent de prendre les bonnes directions. Jimmy a réussi à faire 4 tours de piste sur 10 et, malgré qu’il n’ait pas pu terminer la course car son auto était trop amoché, il en a retiré une expérience hors du commun!

Si vous avez des sujets à proposer ou auriez des connaissances à nous partager lors d’un déjeuner causerie, je vous invite à me contacter pour m’en faire part!

Rencontres de groupe à Rivière-du-Loup
Par Jessica Canuel-Deschênes

Tout comme à Rimouski, le groupe du KRTB a pu assister au témoignage de Gino Soucy, sur la prévention du suicide au mois de septembre dernier. Il fut fort agréable de voir la compassion que le groupe dégageait face au témoignage de monsieur Soucy. Il y a même eu échanges de moments difficiles. Une participante nous rappelle l’importance de parler quand ça ne va pas bien. Que ce soit avec un proche ou avec les ressources qui sont là pour nous aider. Pour en savoir plus sur les ressources d’aide pour la prévention du suicide, référez-vous à l’article sur le déjeuner causerie de septembre.

Lors de la rencontre de groupe qui se déroulait le 19 octobre dernier, les participants du KRTB ont pu expérimenter un jeu que nous avons adapté à la déficience visuelle. Sous le principe de l’émission de télévision Le Banquier, diffusée à TVA, nous avons créé un jeu adapté à la déficience visuelle. En gros, le jeu comporte 30 valises dans lesquelles ont été préalablement placées des questions de connaissances générales (politique et histoire, mathématiques, français, cuisine et des devinettes). Les participants sont placés en équipes et doivent répondre aux questions des valises qu’ils choisissent. Les champions, les optimistes, les martiens et les roses s’en sont mis à cœur joie pour répondre aux questions en équipe. Je peux vous dire que la bonne humeur était présente lors de cette rencontre. C’est finalement les champions qui ont remporté le gros lot!

Rencontres de groupe à Matane
Par Isabelle Côté

Le 5 octobre dernier, les personnes handicapées visuelles de la MRC de La Matanie se sont donné rendez-vous à la salle des Mooses loge. Lors de cette rencontre, l’annonce de mon départ a été faite. Comme j’ai acquis beaucoup de confiance et d’estime de moi durant les nombreuses années au sein de l’association, le thème des bienfaits de la confiance et de l’estime de soi a été discuté.
Il peut être tentant de croire que ces deux concepts veulent dire la même chose, mais en réalité il y a une différence. La confiance en soi représente combien on se croit capable de réaliser quelque chose. L’estime de soi représente combien on se considère valable. Par exemple, si on dit qu’on a trop peur d’essayer ou que l’on croit qu’on ne sera jamais capable de réaliser quelque chose, c’est davantage un problème d’ordre de confiance en soi. Si, par contre, quelqu’un dit qu’il ne s’aime pas ou qu’il ne se sent pas assez important, il s’agit là d’un problème d’estime de soi. Il est important de pouvoir faire la différence entre les deux afin de pouvoir amorcer un changement. Pour améliorer le sentiment de valeur envers soi, il faut tout d’abord tenter d’être le plus fidèle à soi-même. Il faut accepter et respecter nos choix, nos valeurs, notre vécu, etc. Si par contre, on désire avoir une plus grande confiance en soi, il faut tout simplement oser, oser sortir de sa zone de confort. En essayant, on acquiert de l’expérience, on découvre nos capacités et on développe un sentiment de sécurité. C’est ce sentiment de sécurité qu’on appelle la confiance en soi.

5 à 8 à Rimouski
Par Huguette Vigneau

Les 5 à 8 pour étudiants et travailleurs se poursuivent! Ces rencontres visent à se donner une occasion d'échanger ensemble sur des sujets d'intérêts communs. C'est dans une ambiance conviviale que nous prenons le temps pour un bon « Comment ça va? ». Puis, nous nous réservons un petit moment pour des informations sur un sujet précis, un programme social, une nouvelle technologie ou un moyen d'adaptation par exemple, et on laisse du temps pour les échanges.

Le 20 octobre dernier, nous étions 5 personnes à notre 5 à 8, où nous avons pris un petit moment pour parler du Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) et nous avons laissé place aux échanges. Les participants ont dit avoir apprécié cette rencontre et on a prévu tenir le prochain 5 à 8 en novembre. Le jeudi 24 novembre, question de se préparer au Temps des Fêtes, on parlera jeux de société.

Ces rencontres ont lieu à Rimouski. Pour les gens des autres MRC du Bas-Saint-Laurent qui aimeraient participer à celles-ci, vous êtes les bienvenus. L’Association ne peut cependant pas rembourser les coûts du transport pour cette activité, mais vous connaissez peut-être une personne qui vient à Rimouski cette journée-là. Alors, si ce genre de rencontre vous intéresse, mais que vous n’avez jamais reçu l’invitation, nous vous invitons à nous contacter pour nous signifier votre intérêt.