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Pour en savoir plus

Le bail dans les RPA
Par CAAP
Dans la présente chronique, nous vous transmettons un communiqué du Centre d’aide et d’accompagnement aux plaintes du Bas-Saint-Laurent (CAAP) concernant le bail dans les résidences pour aînés (RPA). Le communiqué date du 30 novembre 2020, mais les informations y sont toujours pertinentes.

Un nouvel outil d’information pour les aînés vivant en résidence privée pour aînés

Rimouski, le 30 novembre 2020 – La Fédération des centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (FCAAP) est heureuse d’annoncer la mise en ligne d’une toute nouvelle page web, destinée aux aînés qui cherchent à être mieux informés sur le bail en résidences privées pour aînés (RPA). Ils y trouveront également de l’information sur le soutien offert par les CAAP du Québec.

Articulé autour de la thématique Informer, Aider, Accompagner, ce nouvel outil, accessible à même le site internet de la FCAAP https://fcaap.ca/residences-privees-pour-aines/ ou sur le site du CAAP Bas-Saint-Laurent https://www.caapbsl.org/residences/ permettra notamment aux personnes aînées qui vivent en RPA, ainsi qu’à leurs proches, de mieux comprendre les droits et obligations associés à leur bail.

Elles pourront également en apprendre davantage sur le service d’information et de soutien CAAP sur le bail, offert par les Centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) partout au Québec, et destiné aux personnes vivant en RPA qui rencontrent des situations problématiques avec leur résidence.

Parmi celles-ci, citons, par exemple, les avis de renouvellement et les augmentations de loyer, la qualité des services reçus et, plus récemment, la facturation injustifiée des services d’entretien ménager non rendus à cause de la pandémie. Nos conseillers sont là pour aider à régler ce type de problème ! À travers cette page web, nous invitons donc toutes les personnes aux prises avec de telles situations à communiquer avec les conseillers du CAAP de leur région. Elles trouveront auprès d’eux de l’information pertinente, de l’aide personnalisée et l’accompagnement nécessaire dans toute démarche éventuelle.

« Nous sommes convaincus que ce nouvel outil facilitera aux aînés l’accès à de l’information essentielle en lien avec leur bail, qu’ils pourront évaluer aisément l’étendue des solutions qui s’offrent à eux en cas de difficultés avec leur résidence et qu’ils sauront dorénavant où demander de l’aide », précise
Nathalie Dubois, directrice générale par intérim de la FCAAP.

La réalisation de cette page web s’inscrit dans le plan de déploiement du nouveau service CAAP sur le bail et dans la production de différents outils d’information et de promotion du service, pour lesquels la Fédération des CAAP a reçu une aide financière du Gouvernement du Québec. Une campagne de promotion sur les réseaux sociaux sera également mise en place afin de promouvoir ce nouvel outil auprès de la population.

À propos des CAAP
Les CAAP sont des organismes communautaires régionaux, mandatés par le ministre de la Santé et des Services sociaux, pour assister et accompagner les usagers du réseau de la santé et des services sociaux qui désirent porter plainte lorsqu’ils sont insatisfaits des soins ou des services reçus.
En 2019, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a également mandaté les CAAP pour assister et accompagner les personnes vivant en résidences privées pour aînés (RPA) dans le règlement de leurs litiges en matière de baux.
Les CAAP sont présents dans toutes les régions du Québec et leurs services sont gratuits et confidentiels.

À propos de la Fédération des CAAP
La Fédération des CAAP (FCAAP) regroupe la plupart des Centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP). Elle a pour mission de représenter les CAAP membres auprès des instances politiques, administratives et financières concernées, de les soutenir dans le déploiement de leur mission, d’accroître leur rayonnement et de développer une expertise de contenu sur des sujets ciblés d’intérêt public en santé et services sociaux.

Source
Personne-ressource/Entrevues
Pierre Trahan, Nathalie Dubois
Conseiller en communication, Directrice générale par intérim
Fédération des CAAP Fédération des CAAP
Info@fcaap.ca
recherche-dev@fcaap.ca
C. 418 561-6776 C. 418 440-9211
Régional
Nathalie Lavoie
Directrice générale
CAAP BSL
nathalie.lavoie@caapbsl.org
Tél.: 418 724-6501

Les lentilles intraoculaires
Par Huguette Vigneau

Lorsqu’une personne subit une chirurgie de la cataracte, elle se fait installer une lentille intraoculaire. Comment choisir le type de lentilles intraoculaire et combien ça coûte? Sans prétendre répondre à tous vos questionnements à ce sujet, je vous fais part ici d’informations que j’ai trouvées sur quelques sites web de cliniques d’ophtalmologie et les réponses que j’ai obtenues en contactant l’une d’entre elles.

Il existe diverses lentilles intraoculaires. Lorsqu’une personne subit une chirurgie de la cataracte, elle se fait installer une lentille intraoculaire d’abord pour remplacer le cristallin qui est retiré parce qu’il embrouillait la vision. Cependant, beaucoup de gens se feront installer une lentille multifocale, c’est-à-dire une lentille qui leur permettra de corriger leurs autres problèmes de vision tels que l’astigmatisme, l’hypermétropie, la myopie et la presbytie. Malheureusement ces lentilles ne corrigent pas la DMLA ni la rétinite pigmentaire et bien d’autres déficiences visuelles.

Il faut savoir que le coût varie également selon les fonctions de la lentille intraoculaire. La lentille intraoculaire qui n’aurait que la fonction de remplacer le cristallin dû à la chirurgie de la cataracte fait partie des coûts assurés par la RAMQ. Cependant, si les lentilles intraoculaires choisies viennent corriger d’autres problèmes visuels qui peuvent peut-être être corrigés avec des lunettes ou des verres de contact, là RAMQ ne paie pas. Quant à la chirurgie de la cataracte, elle est défrayée par la RAMQ. Cependant, la RAMQ ne paie pas les examens préparatoires pour prendre les mesures selon le choix des lentilles intraoculaires.

Ainsi, une personne pourrait avoir à faire un choix :
1) Lentilles qui corrigent uniquement le problème de cataracte : gratuite car c’est la RAMQ qui paie. Si la personne a un problème de presbytie, elle peut alors acheter une lunette de lecture qu’on peut trouver en pharmacie. Si elle a un problème de myopie ou d’astigmatisme, elle devra aussi porter des lunettes selon la prescription de son optométriste. Il est possible que la personne ait à payer environ 100 $ pour l’examen afin de prendre les mesures même si elle opte pour les lentilles de base.
2) Lentilles qui corrigent le problème de la cataracte et de l’astigmatisme : environ 1200 $. Si la personne a aussi un problème de presbytie, elle devra se procurer des lunettes pour voir de près.

3) Lentilles multifocales qui corrigent le problème de la cataracte et l’astigmatisme ainsi que la presbytie : environ 3 000 $. À cela, il faut ajouter les examens préparatoires d’environ 350 $.

Comme on peut avoir des lunettes multifonctionnelles à des coûts qui varient selon leurs fonctions, il en est de même avec les lentilles intraoculaires. Je ne connais pas toutes les caractéristiques des lentilles intraoculaires, mais en naviguant sur le web, j’ai aussi appris que certaines lentilles seraient déconseillées pour une personne atteinte de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Encore là, il y a différents types de DMLA. Bien que ces quelques informations ne soient qu’un aperçu, elles pourront peut-être vous servir de départ pour poser vos questions à votre clinique d’ophtalmologie.